
J’ai effectué mon B.Sc. en psychologie à l’université McGill (Montréal, Qc.) puis j’ai poursuivi un doctorat en neuropsychologie, à l’Université de Montréal. Je me suis intéressée aux mécanismes cérébraux impliqués dans la mémoire et les influences du sommeil sur les performances cognitives. Une fois mes études terminée, j’ai travaillé auprès des étudiants universitaires, au soutien à l’apprentissage. Cette expérience m’a fait découvrir le plaisir que j’avais à discuter des résultats de l’évaluation neuropsychologique avec les étudiants. C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à débuter l’écriture du livre « savoir apprendre pour réussir » qui, après 4 ans de travail avec ma collègue Frédérique Escudier, a été publié! (en plein pendant la pandémie – moi-même, je m’en suis à peine rendue compte!).
Puis, en 2015, j’ai fait le saut dans le réseau public.
« La plus grande surprise dans la vie d’un homme, c’est de vieillir »
– Tolstoï
Cette citation était présente à l’entré de l’institut universitaire de gériatrie de Montréal, où je rentrais tous les jours durant les 6 années de ma maîtrise et doctorat. Mais ce n’est que lorsque j’ai commencé à travailler avec ceux qui vivent les changements dues au vieillissement que j’en ai compris le sens. Comme neuropsychologue j’effectue généralement des précisions diagnostic (est-ce une maladie d’Alzheimer vs. un vieillissement normal vs. une dépression etc.). J’offre également un rôle de soutien clinique pour les professionnels de la santé en les aidants à comprendre leur patient. Parce qu’en fait, il n’y a pas que la personne qui vieillit qui est surprise des changements, l’entourage et les intervenants le sont tout autant sinon plus! La compréhension qu’on acquiert suite à une évaluation neuropsychologique permet d’ajuster le plan d’intervention.
Finalement, je garde contact outre-mer et collabore au centre de neuropsychologie clinique international afin de partager nos expertises respectives et rester au courant des nouveautés!

Pourquoi un blogue?
Comme neuropsychologue, je passe beaucoup de temps à évaluer un patient, discuter avec la famille et les différents intervenants qui gravitent autour. Depuis que je travaille en collaboration avec les intervenants de « 1ere ligne », c’est-à-dire ceux qui interagissent quotidiennement avec plusieurs patients et clients, je me rend compte à quel point la compréhension que nous avons d’une personne contribue à beaucoup plus qu’un diagnostic.
Ma mission est donc d’aider les intervenants, les proches aidants et la population général à mieux comprendre ce qui peut se passer dans la tête d’une personne qui vit avec des troubles neurocognitifs majeurs. Les comportements d’une personne âgée peuvent changer de multiples façons et les situations sont complexes! Il y a des façons d’adapter notre approche pour favoriser des interactions harmonieuses, ce qui sera bénéfique pour la personne atteinte comme pour son proche. On gagne tous à mieux comprendre comment on fonctionne.
Avez-vous parfois des difficultés à aider une personne âgée qui a des troubles cognitifs? Vous n’êtes pas seul! Restons en contact, je vous partage mes astuces.